Si on m’avait dit il y a trois ans que je consacrerais un jour tant d’énergie au développement de bijoux en papier mâché, je ne l’aurais pas cru: j’ai toujours été plus intéressée par la décoration que par la mode et ses accessoires. La création de bijoux ne faisait pas parti de mon univers, je l’associais aux métaux précieux et à un travail minutieux dont je me sentais incapable. Et puis, en découvrant le livre Pulp-Art de Roswitha Paetel (voir entre autres mon article La nouvelle bague) et après quelques essais, ça a été le déclic et j’ai commencé à pousser le vice plus loin.
En mélangeant des techniques différentes, mes idées de boucles d’oreille commencent peu à peu à prendre forme et j’essaie de noter comment j’ai réalisé certains effets avant de tout oublier.
Quelques échantillons me rappellent des débris flottants ou, à certains égards, des éclats de verre polis par l’eau, du moins pour ce qui est de la forme. C’est un effet que je n’avais pas prévu mais que je trouve plutôt intéressant! Je me suis amusée à combiner les morceaux qui sont soit peints, soit collés pour voir lesquels s’harmonisent bien les uns avec les autres. On pourrait presque réaliser une mosaïque – peut-être un futur projet?
Pour l’instant, il ne s’agit que d’expériences avec des couleurs et des motifs. Ensuite, je vais devoir réfléchir à la forme des pièces, et si je dois les utiliser pour des boucles d’oreilles individuellement ou en combinaison les unes avec les autres.
Et troisièmement, et c’est un point non négligeable (!), je dois me mettre à la recherche d’un fil métallique adapté et me familiariser avec la technique de le former. Je suis assez tentée par le bronze, mais on verra bien par la suite.
Bref, le résultat n’est pas pour demain. La patience est une vertu, n’est-ce pas? Et on n’en a jamais assez…
A suivre,
Ce post a été publié pour la première fois en 2019 sur mon ancien blog Pappenstiel.
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