« J’adore ces lampes Calimero! », m’a dit mon amie quand elle a découvert les deux lampes suspendues dans notre cuisine. « Kalimero? » ai-je répondu flattée, « et bien, cette marque, je ne la connais pas » et j’ai poursuivi pleine de fierté, « c’est moi qui les ai faites – en papier mâché! » « Calimero » n’est évidemment pas une marque, mais le petit poussin avec une coquille d’œuf sur la tête dans le dessin animé du même nom.

Et nous avons commencé à rêver: Deux mères de famille, frustrées par leur travail, inventent la marque « Kalimeras » et montent un business phénoménal de lampes à coquilles d’œuf en papier mâché… Nous avons passé nos vacances  à ruminer ensemble sur ce projet de rêve. En réalité, j’ai fait ensuite encore deux autres abats-jours du même type en chronométrant: 255 minutes pour la grande et 116 minutes pour la petite. Pas vraiment rapide… C’était en 2013 quand j’avais eu envie d’échanger ma lampe Ikea contre quelque chose de plus original et qu’il m’est venu l’idée de cette forme en coquille d’œuf. Entre-temps, on trouve sur internet un paquet de lampes de ce genre… Je crois qu’en ce qui concerne production, marketing et distribution, il va falloir accélérer la prochaine fois! 🙂 

Même si l’originalité du « jamais vu » en a pris un coup, les Kalimeras récoltent toujours quelques éloges. Pour cette raison, j’explique très brièvement à ceux qui s’y intéressent ce qu’il faut: 2 ballons gonflables + papier journal pour environ 6 couches chacun + de la colle à papier peint  – on a compris qu’il s’agit de la technique de superposition – et, pour que l’aspect ne soit pas froissé une fois sec, de l’enduit de lissage (magasin de bricolage) + du vernis transparent mat pour protection – non sans avoir soigneusement poncé les abat-jours au préalable.

Evidemment, il est possible d’utiliser ces formes pour autre chose que des lampes, p.ex. comme récipient pour des bricoles, si on ne sait pas quoi en faire ou bien…

… comme couvre-chef, si on veut être tranquille. Los Kalimeros vous saluent!

Ce post a été publié pour la première fois en 2017 sur mon ancien blog Pappenstiel.